Et si votre plus grande dépense pouvait devenir votre plus petite?
Pour la plupart des agriculteurs, les coûts d’engrais engloutissent 20 à 30 % des budgets d’exploitation. Et avec des prix qui ne semblent qu’augmenter, plusieurs se demandent : existe-t-il vraiment une façon de sortir de ce cycle?
Rencontrez Jean-Paul Leblanc, agriculteur céréalier de troisième génération en Montérégie, Québec. L’année dernière, il a fait quelque chose qui a fait croire à ses voisins qu’il avait perdu la tête — il a réduit son utilisation d’engrais synthétiques de 55 %.
Ses rendements? Ils ont en fait augmenté de 12 %.
Le problème que tous les agriculteurs connaissent trop bien
Jean-Paul faisait face à ce que vous vivez probablement aussi :
- Des coûts d’engrais qui ont doublé en seulement trois ans
- Un sol qui nécessitait de plus en plus d’intrants juste pour maintenir les mêmes rendements
- Des nutriments qui s’échappaient à chaque pluie abondante
- Un sentiment persistant qu’il était sur un tapis roulant qui n’allait nulle part
« Je versais de l’argent dans mes champs et je le regardais littéralement s’écouler », nous a confié Jean-Paul. « Quelque chose devait changer. »
La solution cachée en pleine vue
La réponse se trouvait dans un tas derrière sa grange — des copeaux de bois provenant du défrichage et de l’élagage, des résidus de cultures et d’autres déchets organiques qu’il payait pour faire enlever.
Grâce au programme de biochar de Forchar, Jean-Paul a transformé ces déchets en un amendement de sol qui a tout changé.
Voici ce qui s’est passé :
Année 1 (2023) – Le test :
- Application de biochar sur 25 acres de ses champs de maïs
- Réduction des engrais synthétiques de 40 % sur ces acres
- Tenue de registres détaillés des analyses de sol et des rendements
Les résultats étaient clairs :
| Indicateur | Avant le biochar | Après le biochar | Changement |
|---|---|---|---|
| Coût engrais/acre | 285 $ | 128 $ | -55 % |
| Rendement maïs (bois./acre) | 168 | 188 | +12 % |
| Matière organique du sol | 2,8 % | 3,6 % | +29 % |
| Rétention d’eau | Base | +35 % | Amélioration majeure |
« Les chiffres ne mentaient pas », a déclaré Jean-Paul. « Mon sol retenait réellement les nutriments au lieu de les laisser s’échapper. Je n’économisais pas seulement de l’argent — je construisais un sol qui fonctionnait mieux. »
Pourquoi le biochar change la donne
Imaginez votre sol comme un seau troué. Chaque fois que vous ajoutez de l’engrais, vous versez de l’eau (de l’argent) dans ce seau qui fuit. La majeure partie s’écoule avant que vos cultures puissent l’utiliser.
Le biochar bouche ces trous. Voici comment :
- C’est comme une éponge pour les nutriments – La structure poreuse capture et retient l’azote, le phosphore et le potassium exactement là où les racines des plantes peuvent y accéder
- Il crée un habitat pour les bons microbes – Les microbes bénéfiques colonisent les minuscules pores du biochar, transformant votre sol en un écosystème vivant
- Il dure des siècles – Contrairement au compost qui se décompose en quelques mois, le biochar reste stable dans le sol pendant plus de 100 ans
- L’eau reste en place – Le biochar peut retenir jusqu’à 6 fois son poids en eau, ce qui signifie moins d’irrigation et plus de résilience à la sécheresse
Les calculs qui ont du sens
Décomposons les économies de Jean-Paul sur son exploitation de 400 acres :
Avant le biochar :
- Engrais : 285 $/acre × 400 acres = 114 000 $/an
Après le biochar (déploiement progressif sur 3 ans) :
- Année 1 : 95 000 $ (25 % de la ferme convertie)
- Année 2 : 71 000 $ (50 % convertie)
- Année 3 : 51 000 $ (conversion complète)
Économies totales sur 3 ans : 149 000 $
Et ça, c’est sans compter :
- L’augmentation des rendements (18 000 $ à 24 000 $ de plus par année)
- La réduction des coûts d’irrigation
- Les revenus potentiels des crédits carbone
- Les améliorations à long terme de la santé des sols
« Mais ça ne va pas coûter une fortune au départ? »
Voici la belle partie : les « déchets » de Jean-Paul étaient en fait sa matière première.
Grâce au système de pyrolyse mobile de Forchar, ses copeaux de bois et résidus de cultures sont devenus :
- Du biochar de haute qualité pour ses champs
- Du syngaz qui alimentait l’équipement agricole
- Des crédits carbone potentiels valant 40 $ à 60 $/tonne
« Je suis passé de payer pour éliminer des déchets à créer quelque chose de précieux », a-t-il expliqué. « Le système s’est essentiellement payé lui-même en 18 mois. »
Ce que d’autres agriculteurs constatent
Jean-Paul n’est pas seul. Partout au Québec et en Ontario, les agriculteurs utilisant le biochar rapportent :
- Une réduction de 40 à 60 % des besoins en engrais
- Une amélioration de 15 à 25 % de la rétention d’eau
- Des augmentations de rendement de 10 à 20 % en 2 à 3 ans
- Un sol plus sain et plus résilient
Marie Dubois, une maraîchère de Lanaudière, l’a dit simplement : « Mon sol était quelque chose contre lequel je me battais. Maintenant, c’est mon partenaire. »
L’essentiel
Pouvez-vous vraiment réduire votre facture d’engrais de moitié?
Jean-Paul l’a fait. Tout comme des dizaines d’autres agriculteurs qui ont décidé que l’ancienne façon de cultiver — plus d’intrants, des coûts plus élevés, un sol appauvri — n’était pas la seule façon.
La question n’est pas de savoir si le biochar fonctionne. Les données le prouvent.
La vraie question est : combien de temps pouvez-vous encore vous permettre de ne pas l’essayer?
Prêt à voir ce que le biochar pourrait faire pour votre ferme?
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L’équipe de Forchar va :
- Analyser la santé actuelle de votre sol et vos coûts d’intrants
- Calculer vos économies potentielles avec le biochar
- Vous montrer exactement comment le système fonctionnerait sur votre exploitation
- Vous mettre en contact avec des agriculteurs de votre région qui ont fait le changement



